Réactiver une société en sommeil : comment faire ?

Réactiver efficacement votre société : suivez notre guide sur les démarches légales, les obligations comptables et les risques associés.
  • La fin de mise en sommeil

    Réactiver une société après une période de mise en sommeil nécessite de suivre des démarches précises. Tout d’abord, une nouvelle démarche auprès du guichet de formalités des entreprises (GFE) est nécessaire pour déclarer la reprise d’activité. Il est important de se rappeler que si la durée maximale de la mise en sommeil est dépassée sans reprise d’activité, le greffier du tribunal de commerce peut demander la radiation de l’entreprise. Le dirigeant dispose alors d’un délai pour contester cette décision.

    À la fin de la mise en sommeil, le dirigeant a le choix entre reprendre son activité, cesser définitivement son activité et procéder à la dissolution volontaire de l’entreprise, ou encore céder son activité. Chaque option a ses implications et nécessite une évaluation attentive de la situation.

    En résumé, la fin de la mise en sommeil marque un moment crucial pour l’entreprise, où le dirigeant doit prendre des décisions réfléchies et informées sur le futur de son activité.

  • Quelles sont les différentes possibilités suite à la mise en sommeil d’une société ?

    Après une période de mise en sommeil, plusieurs options s’offrent à la société, chacune nécessitant des démarches spécifiques :

  • Inscription modificative au RCS

    La fin de la mise en sommeil est marquée par une nouvelle inscription modificative au registre du commerce et des sociétés (RCS). Cette inscription doit refléter la reprise d’activité, la dissolution ou la cession de la société. Il est primordial que cette démarche soit effectuée dans les délais impartis pour éviter des conséquences désavantageuses, telles qu’une radiation d’office.

    Lire aussi : Mettre une société en veille 

  • Radiation d’office

    En l’absence d’une nouvelle inscription au RCS dans un délai de deux ans à compter de la cessation d’activité, le greffier du tribunal de commerce peut saisir le juge commis à la surveillance du registre pour envisager la radiation de la société. Préalablement à cette démarche, la société est informée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Pour éviter cette situation, il est essentiel que le représentant légal de la société réactive celle-ci avant l’échéance des deux ans, en procédant à une nouvelle inscription modificative au RCS.

    En cas de prononcé de la radiation, le représentant légal dispose d’un délai de six mois pour saisir le juge commis à la surveillance du registre afin de contester cette décision et de remédier à la situation. Cette étape peut s’avérer cruciale pour préserver l’existence légale de la société et éviter des conséquences néfastes pour ses activités futures.

  • Comment dissoudre une SARL en sommeil ?

    La dissolution d’une SARL après une période de mise en sommeil nécessite des démarches précises, à effectuer auprès du Greffe du Tribunal de commerce compétent. Voici les étapes à suivre :

  • La fin de la mise en sommeil d’une SARL

    La mise en sommeil d’une SARL prend fin en cas de reprise d’activité ou de fermeture de la société. Pour éviter la radiation d’office, le représentant légal de la société doit réactiver la société avant le terme de deux ans. Si la mise en sommeil se prolonge au-delà de cette période, la société risque d’être radiée du registre du commerce et des sociétés.

  • Dissoudre la SARL

    Si la mise en sommeil confirme le souhait de mettre un terme définitif à la société, la dissolution de la SARL est une étape incontournable. Voici les démarches à suivre :

    1. La décision de dissolution : La décision de dissolution doit être prise par les associés réunis en assemblée générale extraordinaire (AGE). La majorité requise pour cette décision varie selon la date de création de la société.
    2. La nomination d’un liquidateur : La dissolution entraîne la perte de fonction du gérant de la SARL. Un liquidateur doit être nommé lors de l’AGE pour procéder aux opérations de dissolution-liquidation.
    3. Les formalités : Le procès-verbal de dissolution doit être enregistré auprès du service des impôts des entreprises (SIE) et publié dans un journal d’annonces légales (JAL). Le dossier de dissolution, comprenant plusieurs documents, doit être adressé au centre de formalités des entreprises (CFE) ou directement au greffe du tribunal de commerce compétent.
  • Les conséquences de la dissolution

    Une fois la dissolution prononcée, la SARL entre en liquidation. Le liquidateur désigné procède à la liquidation des actifs et au règlement des dettes. En cas de boni de liquidation, celui-ci est imposable, tandis que les associés peuvent être tenus du règlement du passif si celui-ci excède l’actif.

    La clôture de la liquidation marque la fin définitive de la société, qui est alors radiée du registre du commerce et des sociétés (RCS).

    En cas de mise en sommeil suivie d’une dissolution, il est recommandé de se faire accompagner par des professionnels pour garantir le respect des délais et des procédures légales.

  • Comment réactiver une société mise en sommeil ?

    La réactivation d’une société mise en sommeil nécessite des démarches administratives similaires à celles de la mise en sommeil initiale. Voici les étapes à suivre :

    1. Décider de la reprise des activités : Le représentant légal de la société doit décider de la reprise des activités de l’entreprise.
    2. Déclarer la reprise des activités : Il faut remplir le formulaire de déclaration de modification (formulaire M2) disponible sur le site du service public. Ce formulaire doit être envoyé au Centre de formalités des entreprises (CFE) compétent.
    3. Paiement des frais : La déclaration de reprise d’activité entraîne des frais d’environ 150 euros, incluant les frais de greffe, la TVA, le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC), etc.
    4. Inscription modificative au RCS : Le greffe procède à l’inscription modificative au Registre du commerce et des sociétés, levant ainsi la mention de mise en sommeil.
    5. Publication d’un avis : Facultatif mais recommandé, vous pouvez publier un avis de reprise des activités dans un journal d’annonces légales pour informer les tiers de la fin de la mise en sommeil.

     

  • Quand réactiver une entreprise mise en sommeil ?

    Juridiquement, la réactivation de la société peut se faire à tout moment, mais certaines considérations doivent être prises en compte :

    • La société peut être radiée d’office si la mise en sommeil dépasse deux ans.
    • Certains seuils, comme l’exonération de la Cotisation Foncière des Entreprises, peuvent nécessiter une durée minimale de mise en sommeil.
    • La viabilité de l’entreprise dans le contexte actuel doit être évaluée avant de décider de sa réactivation.

    Il est crucial de ne pas prendre à la légère la décision de réactiver une entreprise mise en sommeil et de consulter des professionnels si nécessaire.

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