EI ou Auto entrepreneur : choisir votre statut
Découvrez les avantages et formalités de l’EI en France pour les auto-entrepreneurs et lancez-vous efficacement.
Réactiver une société après une période de mise en sommeil nécessite de suivre des démarches précises. Tout d’abord, une nouvelle démarche auprès du guichet de formalités des entreprises (GFE) est nécessaire pour déclarer la reprise d’activité. Il est important de se rappeler que si la durée maximale de la mise en sommeil est dépassée sans reprise d’activité, le greffier du tribunal de commerce peut demander la radiation de l’entreprise. Le dirigeant dispose alors d’un délai pour contester cette décision.
À la fin de la mise en sommeil, le dirigeant a le choix entre reprendre son activité, cesser définitivement son activité et procéder à la dissolution volontaire de l’entreprise, ou encore céder son activité. Chaque option a ses implications et nécessite une évaluation attentive de la situation.
En résumé, la fin de la mise en sommeil marque un moment crucial pour l’entreprise, où le dirigeant doit prendre des décisions réfléchies et informées sur le futur de son activité.
Après une période de mise en sommeil, plusieurs options s’offrent à la société, chacune nécessitant des démarches spécifiques :
La fin de la mise en sommeil est marquée par une nouvelle inscription modificative au registre du commerce et des sociétés (RCS). Cette inscription doit refléter la reprise d’activité, la dissolution ou la cession de la société. Il est primordial que cette démarche soit effectuée dans les délais impartis pour éviter des conséquences désavantageuses, telles qu’une radiation d’office.
Lire aussi : Mettre une société en veille
En l’absence d’une nouvelle inscription au RCS dans un délai de deux ans à compter de la cessation d’activité, le greffier du tribunal de commerce peut saisir le juge commis à la surveillance du registre pour envisager la radiation de la société. Préalablement à cette démarche, la société est informée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Pour éviter cette situation, il est essentiel que le représentant légal de la société réactive celle-ci avant l’échéance des deux ans, en procédant à une nouvelle inscription modificative au RCS.
En cas de prononcé de la radiation, le représentant légal dispose d’un délai de six mois pour saisir le juge commis à la surveillance du registre afin de contester cette décision et de remédier à la situation. Cette étape peut s’avérer cruciale pour préserver l’existence légale de la société et éviter des conséquences néfastes pour ses activités futures.
La dissolution d’une SARL après une période de mise en sommeil nécessite des démarches précises, à effectuer auprès du Greffe du Tribunal de commerce compétent. Voici les étapes à suivre :
La mise en sommeil d’une SARL prend fin en cas de reprise d’activité ou de fermeture de la société. Pour éviter la radiation d’office, le représentant légal de la société doit réactiver la société avant le terme de deux ans. Si la mise en sommeil se prolonge au-delà de cette période, la société risque d’être radiée du registre du commerce et des sociétés.
Si la mise en sommeil confirme le souhait de mettre un terme définitif à la société, la dissolution de la SARL est une étape incontournable. Voici les démarches à suivre :
Une fois la dissolution prononcée, la SARL entre en liquidation. Le liquidateur désigné procède à la liquidation des actifs et au règlement des dettes. En cas de boni de liquidation, celui-ci est imposable, tandis que les associés peuvent être tenus du règlement du passif si celui-ci excède l’actif.
La clôture de la liquidation marque la fin définitive de la société, qui est alors radiée du registre du commerce et des sociétés (RCS).
En cas de mise en sommeil suivie d’une dissolution, il est recommandé de se faire accompagner par des professionnels pour garantir le respect des délais et des procédures légales.
La réactivation d’une société mise en sommeil nécessite des démarches administratives similaires à celles de la mise en sommeil initiale. Voici les étapes à suivre :
Juridiquement, la réactivation de la société peut se faire à tout moment, mais certaines considérations doivent être prises en compte :
Il est crucial de ne pas prendre à la légère la décision de réactiver une entreprise mise en sommeil et de consulter des professionnels si nécessaire.