La restauration traditionnelle est une activité réglementée impliquant la préparation et la vente de repas et de boissons destinés à être consommés exclusivement sur place contre rémunération, conformément à l’article L. 3331-2 du Code de la santé publique. La nature de cette activité requiert une connaissance approfondie des règles encadrant son exercice. Les conditions d’installation, notamment les qualifications professionnelles, la formation en matière d’hygiène alimentaire, et la convention collective, sont autant d’aspects à prendre en compte pour mener à bien cette entreprise.
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Sur le plan des qualifications professionnelles, aucun diplôme spécifique n’est exigé pour ouvrir ou gérer un restaurant traditionnel. Cependant, il est obligatoire d’avoir au moins une personne dans l’effectif justifiant d’une formation en matière d’hygiène alimentaire. Cette formation, d’une durée de 14 heures, peut être dispensée par un organisme agréé et vise à garantir la mise en œuvre des principes d’hygiène conformément à la réglementation.
En ce qui concerne l’installation d’un restaurant traditionnel, aucune condition de nationalité n’est imposée, mais des restrictions s’appliquent à la vente de boissons alcoolisées. Le restaurateur doit être français, ressortissant d’un État de l’Union européenne (UE) ou d’un État partie à l’accord sur l’Espace économique européen (EEE), ou ressortissant d’un État ayant conclu un traité de réciprocité avec la France.
Le respect des règles sanitaires et d’hygiène, la nécessité d’afficher les prix, l’obligation de former le personnel sur les consignes de sécurité, et l’interdiction de fumer dans les établissements constituent des points essentiels à prendre en considération. La réglementation relative aux établissements recevant du public (ERP) ainsi que l’affichage des prix, des menus, et de la mention « fait maison » sont des obligations à respecter pour assurer la transparence vis-à-vis de la clientèle.
Enfin, le restaurateur doit également se conformer aux dispositions concernant la répression de l’ivresse publique et la protection des mineurs, tout en respectant les conditions relatives à la vente de boissons alcoolisées et non alcoolisées. L’application de ces règles contribue à assurer un environnement sain et sûr pour la clientèle, tout en préservant la qualité et l’intégrité de l’activité de restauration traditionnelle.